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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 19, 2025

19ème de juillet – matin lecture dans le jardin de Calvet, après-midi Rinse au gymnase du lycée Mistral


M'en suis allée matin vers le Musée Calvet


et la lecture dans le jardin de « Chèvres » de Liwaa Yazji (Syrie) – pour la seconde partie de sa programmation Rfi quitte cette année l'Afrique pour le moyen-orient

Dans l'ombre fraîche

délice de ce matin

attente écoute

« Une pièce écrite en 2017, alors que le bilan de la guerre en Syrie se fait de plus en plus lourd. Face au désastre des familles en deuil, le chef de la section locale du parti décide d'indemniser les familles en offrant une chèvre pour chaque enfant tué au combat. Mais un père ne s'en contente pas et se lève pour connaître la vérité sur la mort de son fils. Une tragi-comédie politique sur les manipulations et les violences d'une dictature. »

« Liwaa Yazji est autrice de théâtre, réalisatrice, scénariste et poète syrienne basée à Berlin. Elle a publié un volume de ppése « En paix, nous quittons la maison » et a réalisé un documentaire « Haunted » (2014) récompensé au Festival international du Film de Marseille. Sa pièce « Chèvres » a été traduite en anglais, en allemand, néerlandais et français »

J'ai aime la sensibilité, l'humour, la révolte, le décryptage des méthodes...

La lecture du texte traduit de l'arabe par Leyla-Claire Rabin et Jurnana Al-Yasinétait dirigée par Arnaud Chéron et Armel Roussel assistés de Ella Amstad et Nam Durieu …

et interprétée comme l'avait été Enfant par des élèves de l'option théâtre d'un lycée ou collège de Lille (plus nombreux cette fois) – bravo à eux !


Retour vers l'antre avec achat d'un peu trop de nourritures (m'efforce de prendre du poids) qui me faisair honte, lenteur trop grande en me bagarrant avec les caprices de machine (qui se bloque en supprimant même le son pendant que j'attends interminablement en l'injuriant) pour poser photos de la veille sur instagram, facebook et album du festival pour Google (vais en août cinstituer ceux de 2023 et 2024) – déjeuner très lentement en rêvant et lisant, un petit tour sur internet pour diminuer mon regret devant mes abandons, une sieste presque courte


et départ un peu après dix-sept heures vers le gymnase du Lycée Mistral où j'allais assister à un spectacle du in « Rinse » pour laquelle j'avais un billet (à une mauvaise place... inconvénient que suis arivée à améliorer assez nettement) – spectacle de Aemita Hepi, mis en scène par Mish Gregor, que j'ai franchement aimé sans être vraiment capable d'en cerner la raison (en gros attitude, danse, texte qui n'était pas désiré mais s'est imposé, comme elle le raconte dans son entretien sur le programme de salle avec Moïra Dalant,, en travaillant avec Mish Gregor)

photo Christophe Raynaud de Lage

« D'où vient l'ivresse des commencements ? Le premier émoi d'une histoire d'amour, les premiers mots d'une scène, la découverte d'un pays, la première bouchée d'un repas ? Ce solo, cocréé par Armita Dati et Mish Gregor, se livre à un jeu chorégraphique, mêlant le geste aux mots pour explorer les débuts et ce qui s'ensuit, lorsque l'élan de l'émotion installé s'essoufle et que s'installe l'inertie. Hepi voyage de fin en fin, tissant des liens entre des fragments de sa propre vie et l'histoire coloniale, l'histoire de l'art, du féminisme et de la culture populaire. Fascinée par l'hybridation des formes, la danceuse et chorégraphe bundjalung (Australie) et ngãpuhi (Aoleatoa/New Zélande) déploie sa recherche en mouvements, célébrant la danse comme lieu de mémoire et de résistance. »


Et paresseusement suis rentrrée das l'antre, m'arrêtant en passant pour boire le cocktail soft avec passion, ananas et orange choisi un peu au hasard quand m'en allant vers le Verbe Incarné à une heure où les gens mangent il fallait choisir entre nourriture, alcool ou cocktails (avec une carte de cocktails soft) et que j'ai trouvé si délieux qu'il va devenir mon péché mignon.

vendredi, juillet 18, 2025

18ème de juillet – matin Calvet, après midi jardin de la Vierge du Lycée Saint-Joseph avec le Petit Louvre

 


M'en suis allée matin, selon mon rituel pour encore quelques jours, vers le musée Calvet


dans la cour duquel ont lieu les lectures proposées par Rfi, qui, pour ce jour, était celle du « Petit Guide illustré pour illustre grand guide » d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun) :

« Dans les caves du palais présidentiel, l’auteur d’un livre qui fait trembler le dirigeant en place est contraint de justifier chaque ligne de son ouvrage. Pendant ce temps, la machine répressive est en marche sur le terrain à la recherche des exemplaires du livre et ses potentiels lecteurs. Face au dictateur, l’auteur tente avec malice de faire de chaque prétendu outrage, un hommage. »

interprétée par Jacques Bonnafé et Eytan Bracha

Edouard Elvis Bvouma est un auteur et metteur en scène camerounais, ses pièces sont créées ou lues en Afrique, en Europe, aux Etats-Unis. Il est lauréat entre autres, des prix inédits d'Afrique et Outremer, SACD de la Dramaturgie francophone, RFI-Théâtre, Sony Labou Tansi, écrivains associés du Théâtre, Comité des lecteurs de la Chartreuse, Journées de Lyon etc. Traduit en anglais, en espagnol, en néerdlandais et en roumain, mis en ondes sur RFI et France Culture. Ses pièces sont publiées chez Lansman Editeur.

Un comique léger mais au sourire chargé de désaccords, une belle interprétation avec les didascalies dites par Sara Amrous.


Retour vers l'antre en achetant deux mini brumisateurs pour mon sac (sans erreur cette fois) le Canard enchaîné, des espadrilles enfin à ma taille et des bidules alimentaires pour remplacer ce que ne trouvais pas..


Déjeuner soigneusement lent, bagarre instagram facebook et album... ma machine rame sans arrêt sous mes injures ou pleurs d'exaspération (et je suis avec un pas si léger remorts d'un honteux même si forcé) et départ en galopant, slalomant, haletant, persuadée de mon grand retard... avais cinq minutes d'avance finalement.. vers le jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph et le second programme de Tentatives auquel je tenais fort (loupé le premier par endormissement dans l'antre et n'ai pas eu de place pour le troisième)... et je refuse de m'en vexer ou affiké en pensant que je dois cela à mon aspect, la jeune femme qui filtrait l'entrée dans le jardin est venue me chercher à la douxième place de la file d'attente – fus première entrée dans le jardin.



photo Christophe Raynaud de Lage

Une heure et demi, partagée comme toujours entre deux propositions

Born Agains (France)

« A la suite de la disparition d'un enfant, trois animateurs sont confrontés au dérapage de leur directrice. Mis sous pression, ils transforment leur quotidien en terrain de jeu pour interroger les déterminismes subis dès l'enfance.

En compagnie de la neuroscientifique Saman Karaki, dans une forme mêlant absurde et tragique, trois auteurs-performeurs questionnent le rôle de l'éducation dans l'émancipation des enfants qu'ils accompagnent. »

avec Yasmine Hadj-Ali, Antoine Kobi et Ike Zacsongo-Joseph

Yasmine Hadj-Ali qui « s'est formée à la danse et au cirque avant d'intégrer le conservatoire national deParis. Elle monte sur scène pour la première fois en 2016 avec la Compagnie Certes puis joue en 2019 dans Trust/Shakespeare/Alleluia de Dieudonné Niangouna »

Antoine Kibi « Interprête formé au Cinservatoire national d'art dramatique, Antoine Kobi joue au théâtre dans Bros de Roméo Castellucci, Le Rameau d'or de Simon Falguières et Grosso Modo la Bombe de Chad Colson »

Ike Zacsongo-Joseph « Formé à l'interprétation, à la danse et au chant, Ike Zacsongo-Joseph intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 2022. Multipliant les projets au thépatre et au cinéma, il rejoint le Collectif DMT-12 et joue dans la pièce La vague

Je ne sais pourquoi n'est pas nommée l'actrice qui joue avec brio la Directrice et fait entendre parfois la vois d'Etienne l'enfant disparu.... Aimé, me perdis un peu mais c'eétait délicieusement normal et prévu.

Quelle aurore (France – Belgique)

« Bonne Banane et Soa Ratsifandrihana se rencontrent et se métamorphosent sur scène glissant entre fantaisie et réalité. Emportées par la machine de l'affect elles cherchent ensemble à formuler un vœu à travers le corps et le cœur. Entre aurore et horreur, elles interrogent notre rapport zux images : comment tenir debout et continuer ? » (conception Soa Ratsifandrihana)

Soa Ratsifandrihana « Danseuse, chorégraphe et autrice franco-malgache, Soa Ratsifandrihana se forme dans les compagnies de James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa de Keersmaeker. Elle explore la relation entre récits diasporiques, chorégraphie et musique

Bonne Banane « Autrice, compositrice et interprète, Bonnie Banane est une artiste singulière. Formée aux arts dramatiques, elle fait ses débuts comme comédienne au cinéma avant de plonger dans la musique. Inspirée par la poésie surréaliste de Brigitte Fontaine et le gospel d'Angelo elle brouille les pistes, jonglant entre le R'n'B, la soul, le jazz, le hip-hop et l'électro » et pour moi tous le plaisir de cette petite forme venait d'elle sa souplesse, sa danse, sa sensualité, l'intelligence qui se lit sur son visage, ses yeux, son sourire, ses gestes faisant par contraste apparaître à mes yeux Soa Ratsifandrihana comme raide et inexpressive.



Il n'est plus prévu semble-t-il de photogrphier les saluts, mais n'ai pu résister au salut final les réunissant tous.


Je suis partie à la recherche d'un spectacle, hésitant entre plusieurs, jusqu'à faire presqu'en désespoir de cause une première tentative aux Gémeaux (ne m'ont jamais tentée) que je ne re-éditerais pas... nous ont laissé faire la queue pour avoir une place (étions trois et la jeune femme du guichet tuait le temps en plaisantant avec un membre de l'équipe) pour nous annoncer avec un rire méchant et moqueur qu'il n'y avait plus acune place de libre (normal mais la manière n'y était vraiment pas...le spectacle par ailleurs ne me semblait pas vraiment tentant comme c'est souvent le cas chez eux)


Il est vrai que n'était guère plus tentant (mais l'ambiance était bien différente) le petit spectacle (c'est celui qui n'a aucun succès... peut-être parce que l'acteur-auteur est inconnu, que sur les photos il a un air minable qu'il soigne d'ailleurs) à la salle Van Gogh du Petit Louvre. Il ne figure pas sur leur programme et je n'ai ni résumé ni photo juste le titre sur le billet qui, à vrai dire est assez parlant « Mr. Jean ou l'homme poubelle » et finalement c'est un peu long assez filandreux mais quelques scénettes se dessinent et il m'a touchée.

jeudi, juillet 17, 2025

17ème de juillet – lecture Calvet, sottises, Verbe Incarné en fin de journée

 


Suis partie matin, m'ayant fait le plaisir d'une ancienne robe quasi élégante, dadame, propre et repassée vers la cour de Calvet


 et, depuis, une place sur le côté comme la veille regarder et écouter la lecture du jour proposée par Rfi « Silence » d'Israël Nzila, congolais (RDC)

«  Depuis la fenêtre de son appartement, une femme, Makeda, regarde une autre femme de l’autre côté de la rue. Elle scrute son visage. Il ne bouge pas. Elle s’imagine, lui imagine une vie. C’est un monde horrible, où ses peurs et ses cauchemars se confondent, la piégeant dans une fusion étrange avec ce visage qui pourrait bien être le reflet d’elle-même, de ses angoisses profondes et du futur incertain de l’enfant qu’elle porte. »

lecture dirigée par Jean-Paule Delore, avec Lindiwe Matshikizia comme lectrice et Rodriguez Vingama et Alexandre Mazyze come musiciens

Israël Nzila est un auteur congolais vivant et travaillant à Lubumbashi. Ses textes portent essentiellement sur l'espace l la manière dont l'espace influence les destins des personnes qui y vivent. Il publie son premier texte de théâtre « Objection ! Votre Honneur ! » aux éditions Calures en 2023

Et oui, comme le disait le présentateur par une langue hésitante, fusant brusquement, par des mots décomposés, entrecoupés, nous est transmise l'horreur indicible qu'a subie la femme observée ou qu'imagine, regardant cette femme, la jeune voisine.



Retour avec quelques achats utiles et une forte, comique, désagréable sottise mienne, voulant acheter un petit brumisateur m'a main a pris ne sais comment un flacon de taille moyenne de produt solaire et dabs la rue me maudissant pour cette erreur de taille me suis aspergée avec l'énergie nécessaire pour me rafraichir aec ce produit bien épais et il m'a fallut six des serviettes qu'avait également achetées à Monoprix pour, conseillée par des passants, tout éliminer y compris un gros paquet sur ma nuque... quant à la robe !

Rentrée dans l'antre, bagarre avec l'enregistrement, les caprices de mon ordinateur, Facebook, Instagram, l'album google du festival... Grosse sieste en plusieurs épisodes et constat, avant même de recommencer bagarre avec ordinateur et la reyrouvaille des photos enregistrées qu'il est trop tard pour aller voir tout ce que j'avais prévue... un peu découragée, me dis que je devrais vive tranquillement mon festival, avec photos pour l'album et notes manuscrites sur un carnet.


Ceci dit, départ un peu avant 21 heures avec un arrêt cocktail de fruits (à cause de l'heure et pour éviter l'alcool) au Cid, sur mon chemin vers la Chapelle du verbe incarné


où j'allais voir un spectacle de Laurence Joseph (le dernier du jour) intitulé « Je ne suis pas les autres, just me » écrit et mis en scène par elle,

« Laurence Joseph revient avec son nouveau spectacle Je ne suis pas les autres, just me, un one woman show dans lequel la comédienne nous fait part de son désir de devenir chanteuse – n’en déplaise aux autres qui sont ses acolytes personnages -, qui eux ne veulent pas qu’elle arrête le théâtre… car ils n’existeront plus. Une commedia dell’arte à la sauce antillaise pimentée.

Un spectacle original et hilarant mêlant sketch et stand up où la jeune femme traite de la diversité dans tout sa splendeur, le rôle des femmes noires dans le divertissement et les sujets brûlants de société comme le réchauffement climatique ou la politique tout en incarnant plusieurs personnages, changeant de voix, d’apparence et nous proposant ses ressentis en chanson… »

« Laurence Joseph, véritable phénomène originaire de la Guadeloupe est une comédienne aux multiples casquettes. Véritable caméléon elle est est connue grâce au Duo Domino un couple mixte composé d’une antillaise et un breton. Avec plus 400 épisodes tv et une tournée de 500 dates, ce duo qui a joué à guichet fermé à l’Olympia et eu les trophées Petits Molières en 2017, ce qui lui permet d’être reconnue également dans l’hexagone. Elle enchaîne avec son spectacle solo « ça va décoiffer » avec lequel elle gagne le prix de l’humour à Avignon. Elle joue ensuite son spectacle « Surtout ne change pas » notamment en Suisse en Turquie et aux Antilles. »

Une belle voix chaude (pour la partie chantée) une présence sensuelle, de vrais rires... pour moi juste un peu trop long peut-être (en rebondissant d'incarnation en incarnation : les acolytes) et, mais ça c'est vraiment très Brigetounien : j'ai beaucoup de mal à ne pas être en recul lorsqu'on me demande de frapper dans les mains et chanter...


retour dans un Avignon presque totalement endormi.